Personnes à mobilité réduite : comment faciliter leurs déplacements à la maison ?
Les personnes à mobilité réduite éprouvent de réelles difficultés. Du fait de leurs âges avancés ou des maladies, ces personnes se retrouvent privées de la liberté de se mouvoir, de voir ou de se déplacer, et ce dans des proportions plus ou moins grandes. Dans la plupart des cas, elles deviennent totalement dépendantes de l’aide d’autrui pour se déplacer. Quels changements domestiques opérer pour simplifier la mobilité de ces personnes ? Voici des endroits de la maison à aménager pour faciliter le quotidien des personnes à mobilité réduite.
Plan de l'article
Les marches
Pour les personnes à mobilité réduite, les escaliers représentent l’un des endroits les moins accessibles de la maison et les exposent d’ailleurs à d’importants risques de chute. Ainsi, afin de les aider, il convient de faire installer une plateforme élévatrice électrique.
Lire également : Choisir un prénom américain pour fille : astuces et tendances 2023
La plateforme élévatrice électrique apparaît comme l’une des meilleures solutions pour les personnes à mobilité réduite, en particulier celles en fauteuil roulant. Grâce à ce dispositif, ces dernières peuvent se déplacer aisément, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison. Munie d’une télécommande, la plateforme élévatrice électrique peut soulever de grandes charges. Leur utilisation confère aux personnes à mobilité réduite, une grande autonomie.
La salle de bain
Dans les ménages, près de ¾ des accidents domestiques ont lieu dans les salles de bain. Cela montre à quel point la douche ou les toilettes peuvent être dangereuses, qui plus est pour des personnes à mobilité réduite. Pour réduire ce risque d’accident, il s’avère impérieux de procéder à quelques arrangements.
A voir aussi : Conseils pour un Noël en famille réussi
Au nombre des solutions pour personnes handicapées, il faudrait installer une porte coulissante en verre à l’entrée de la salle de bain afin d’en faciliter l’accès. Il importe également de s’assurer que la salle de bain soit bien spacieuse pour faciliter les déplacements de la personne en situation de handicap. Par ailleurs, munir la douche d’un revêtement absorbant ou tout au moins d’une moquette antidérapante au pied de la baignoire contribue à augmenter la sécurité dans la douche en limitant les risques de glissade.
Les barres de maintien au mur permettent à la personne de se déplacer seule, en toute sécurité et surtout de pouvoir se lever sans grande difficulté après s’être soulagé. Les toilettes et le lavabo quant à eux doivent être fixés à la bonne hauteur, de sorte que l’individu n’éprouve pas de grandes difficultés à s’en servir.
La cuisine
Adapter une cuisine aux personnes à mobilité réduite repose sur deux points : l’aménagement de l’espace disponible et l’achat d’appareils électroménagers adéquats.
La personne en fauteuil roulant doit disposer d’un vaste espace libre autour d’elle (150 cm de diamètre au moins) afin de faciliter ses déplacements dans la cuisine et disposer d’un espace de rangement à sa portée. De plus, les appareils électroménagers simples à utiliser comme les plaques de cuisine de type vitrocéramique ou les fours à porte escamotable conviennent mieux à une cuisine pour des personnes à mobilité réduite.
Toutefois, procéder à tous ces arrangements, parfois imprévus implique de débourser une importante somme d’argent que les ménages n’ont pas toujours à disposition. Pour ce faire, les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite peuvent bénéficier du PAD, un ensemble de subventions gouvernementales pour l’adaptation de leurs maisons. Qu’elle soit dans sa propre maison ou en location, toute personne à mobilité réduite peut y prétendre en remplissant certains critères, notamment la possession de la nationalité canadienne et la fourniture du résultat de l’ergothérapie attestant des besoins de réaménagement domiciliaire chez la personne à mobilité réduite.
L’accessibilité des portes et des couloirs
Au-delà de l’aménagement de la cuisine, vous devez rendre les portes et couloirs accessibles aux personnes à mobilité réduite. Cela passe par plusieurs étapes :
Tout d’abord, élargir les portes permettra aux fauteuils roulants ou encore aux déambulateurs de passer facilement. La norme en vigueur préconise une largeur minimale de 80 cm pour les portes intérieures et une largeur minimale de 90 cm pour celles extérieures.
Installer des poignées adaptées faciliteront la prise en main pour certaines personnes ayant un handicap moteur important. Les poignées doivent être positionnées sur le côté plutôt qu’à hauteur standard afin que tous puissent y accéder.
Pour ce qui est du cas spécifique des couloirs, il peut s’avérer nécessaire d’en abaisser le seuil si celui-ci présente une marche trop haute ou dangereuse pour la sécurité des personnes à mobilité réduite. Ces derniers doivent disposer d’un espace libre minimum de 150 centimètres ainsi que d’une bonne lumière afin que leur visibilité soit optimisée.